Perso, j'aime plutôt bien mon physique. Ma peau sombre cacao, mes cheveux à la couleur de l'ébène... Et des yeux brun-verts uniques, d'un regard perçant et parfois quelque peu malicieu, ferme ou attentionné. J'aime aussi me laisser pousser très légèrement la barbe et la moustache qui me donnent un peu de style. J'ai l'air d'un gamin sans ça, et puis ça habille mon visage, alors j'aime bien. Par contre j'évite de trop me laisser pousser les cheveux, ils sont très bien courts.

J'ai la mâchoire carrée, un cou plutôt large et un corps assez musclé au vu de ma vie et de mon entraînement rude de lycan, tout en restant svelte. Je suis aussi plutôt grand, dépassant légèrement la moyenne. Mes mains sont assez grandes, quelque peu abîmées par le temps et le travail, mais je sais en prendre soin pour les préserver. Ce corps à la musculature marquée qu'est le mien est aussi jonché de quelque cicatrices ci et là, dont une sur le torse. J'en avais un peu honte au début, mais au final, elle fait partie de moi et de mon histoire, et j'en suis plutôt fier aujourd'hui.

Je suis peut-être pas le plus beau gosse du coin, mais au moins je me fait pas trop remarquer, tout en restant quand même pas mal, faut se l'avouer.

Je suis un homme plutôt calme et attentionné, et surtout très protecteur envers ma meute et mes proches. Je suis posé, ouvert, et surtout, j'adore taquiner et faire des railleries, je suis un peu emmerdeur vers mes potes, faut se l'avouer, mais c'est le genre de relation que je préfère. Surtout s'insulter par amour, sah qu'est-ce que j'adore ça. J'ai un peu un humour de merde mais on m'aime pour ça.

Malgré ça, je sais être responsable et faire preuve de sérieux, de fermeté et d'autorité lorsqu'il le faut. Surtout quand mon pote Adrian passe au bar faire encore une misère a son pauvre foie. Très protecteur, je sais sortir les griffes et les crocs lorsque nécessaire, et je n'hésite pas à faire couler le sang. Mes proches sont tout pour moi et je ne laisse quiconque leur faire de mal, bien que j'essaie toujours en premier lieu de régler les soucis par diplomatie et discussion, question de prudence. Mais quand les mots ne suffisent pas, le sang est en général la dernière option.

Je suis plutôt honnête et franc, surtout si ça peut aider une situation délicate, même si ce n'est pas toujours évident. Parfois cela dit je préfère aussi me taire et laisser les choses se faire, tout dépend de la situation bien entendu. Disons que ma franchise m'a déjà attiré quelques ennuis... Bien que mentir m'a attiré bien plus de soucis. Depuis je suis plus du genre à observer les situations, et à me retenir, mais des fois j'ai du mal à garder mes opinions pour moi. On change pas les bonnes vieilles habitudes si facilement...

x Dîtes nous en plus sur ses compétences personnelles : Je sais jouer de la guitare, et je maîtrise également le Français et l'Espagnol, et un peu le Russe. Je sais me battre au couteau et au corps à corps, ayant appris ça pour ma propre survie puis pour celle du clan qui m'a recueilli.

x Exprimez nous son point de vue concernant la dernière guerre : J'ai beau être lycan et savoir me battre, je ne suis pas un adepte de la guerre. Ce n'est que perte d'énergie et cause plus de dégât qu'autre chose. J'aimerais que toutes les races et tous les clans puissent parvenir à s'entendre et vivre ensemble, ou au moins laisser l'autre vivre et continuer de faire sa vie sans se mêler des affaires des autres. Bien sûr, je reste malgré tout assez méfiant envers les autres races, mais il n'en serait rien s'il n'y avait pas tant d'hostilités entre nous...

Je suis né au beau milieu du printemps 1957, dans un petit coin au sud de l'Utah, du nom de New Harmony. Nous n'étions vraiment pas riches, et j'ai grandit dans cet environnement pas toujours équilibré ni idéal, voire violent parfois. A mes 9 ans, mes parents déménagent dans une autre ville bien plus grande à l'autre bout de l'Etat, ils y espéraient trouver une autre vie plus digne, mais il n'en fut rien.

Moi qui aimais les coins calmes que m'offrait ma ville natale, j'ai eu un peu de mal à vivre ce déplacement. Dois-je vous faire un détaillé de ma vie ? En dehors de quelques événements marquants, il n'y a rien de particulier. J'ai jamais su quoi faire de ma vie, alors je ne savais pas quelles études faire. Et puis de toute façon ma famille était trop pauvre pour ça.

Une de mes sœurs a du se prostituer, un de mes frère a finit dans le trafic de drogue et dans le crime. J'avais mon plus jeune frère qui lui, semblait réussir sa vie et sa scolarité. Toute ma famille s'est déchaînée et s'est mobilisée pour lui permettre de partir en université. Et moi, j'ai fini par rejoindre l'armée, histoire de faire quelque chose de ma vie et d'espérer avoir un avenir. Et c'est d'ailleurs à l'armée que je découvre mon homosexualité. D'une éducation stricte et catholique, ce fut difficile pour moi d'apprendre ça sur moi même, d'autant plus que l'époque n'était pas vraiment favorable à ce genre de ""déviance"". Au moins aujourd'hui, je peux l'accepter et la vivre pleinement... ce qui était loin d'être le cas à mes 20 ans.

Cette vie à l'armée m'a permis d'apprendre pas mal de choses qui me sont utiles aujourd'hui. Apprendre à manier des armes, être en bonne forme physique, savoir surpasser ses limites, l'esprit de cohésion, de groupe. L'amour. Ah, qu'il était beau, sublime, drôle, et brave. Il avait rejoins ses classes un an après moi. Il était musclé et fort, mais malheureusement son cancer était plus fort que lui. Sa perte fût bien trop dure à supporter pour moi, après une relation de 3 ans. Il a été l'amour de ma vie et je pense que je ne l'oublierais jamais.

Après son décès, j'ai quitté l'armée, car tout ici me rappelait lui. Je devais faire une nouvelle vie, j'avais besoin d'un nouveau départ et de repartir de zéro. C'est donc pour la Californie que je partis. Las Vegas m'appelait pour une raison que j'ignorais. Je connu une certaine vie de débauche ici bas, mais elle me permis d'oublier tout mes problèmes, tout ce qui me rongeait. Et, cette ville changea sérieusement ma vie, mais d'une manière dont je ne me serais jamais attendue.

Cette soirée était... Je ne sais plus, à vrai dire. Tout est si flou. Je rentrais d'une soirée bien trop alcoolisée, et je m'étais perdu aux alentours de l'Angeles National Forest, tandis que la nuit était déjà bien entamée. Je devais bien tituber, allant je ne sais où, déambulant sous la lune et les étoiles, et j'ai fais une mauvaise rencontre ce soir là. Je ne me souviens plus des détails, bien entendu, mais je me suis fait attaqué par un lycanthrope. Comment ai-je survécu ? Où exactement ? Comment tout cela a-t-il finit ? Je n'en ai aucun souvenir. Les effets de l'attaque en plus de l'alcool m'on totalement embrumé le cerveau. Je me suis réveillé sous le soleil matinal à quelques pas de chez moi, un homme était venu me secouer pour savoir si j'allais bien, totalement effondré par terre.

J'ai continué ma vie comme d'habitude, ne me souvenant plus de ce qu'il s'était passé ce soir là sur le coup. Jusqu'à ce qu'une maudite pleine lune ne fasse son apparition. La douleur... Comment pourrais-je l'oublier ? Et encore, elle était sans doute pire que dans mes souvenirs. Sentir mes os et ma chaire se craquer et se déchirer, puis se reformer. Je crois que personne ne peux imaginer telle douleur. Je n'ai aucun souvenir de ce que j'avais fait cette nuit là. Et peut-être bien, heureusement. Et le pire, c'est qu'il m'a fallu plusieurs mois pour comprendre ce qu'il se passait chez moi. J'ai fini par faire le lien entre mes douleurs insoutenables dans tout le corps, mes black out, et les séries de meurtres et d'attaques sauvages déclarées le lendemain ou les jours suivants. J'ai même commencé à avoir des souvenirs.

La haine envers moi-même me rongeait si fort, que je pensais alors à mettre fin à mes jours. Mais lorsque je failli passer à l'acte, la bête qui vivait maintenant en moi repris le dessus et m'en empêcha. J'ai donc écris une fausse lettre de suicide à mes parents pour qu'ils me pensent mort, et je suis parti de Las Vegas. J'ai passé des semaines et des mois à tenter d'apprendre à me maîtriser, d'éviter les tueries lors des pleines lunes. c'est alors que je rencontre un membre des Whitepaws, lors de mes escapades et de ma vie nomade et solitaire. Il m'accueilli et me présenta au reste du clan, des gens comme moi qui tentait de survivre ensemble dans ce monde qui n'acceptait pas les créatures sanguinaires que nous sommes malgré nous.

Je m'établi alors à San Fransisco, où avec l'aide de la meute que je venais de rejoindre, je pu en apprendre plus sur moi, sur la bête que j'étais devenue et sur comment gérer tout ça. Je fis divers petits boulots dans cette grande ville, jusqu'à aujourd'hui devenir Barman au Devil's Lair. Voilà plus de 5 ans maintenant, je crois, que je travaille là, et à vrai dire j'aime beaucoup ce coin et ce travail.