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  • Redfang
    Aedan Hale
    Aedan Hale
    Messages : 6
    Dollars : 2165
    Date d'inscription : 19/05/2021
    Redfang
    "Un bon ennemi est un ennemi mort"
    Aedan Hale

    mon physique
    En résumé:

    On ne va pas s’mentir, Aedan est bel homme. Son sourire provocateur a tendance à en énerver plus d’un mais en avoir conscience ne fait que l’encourager à continuer. Son regard bleuté peut à la fois être source d’angoisse et d’un désir de séduire son propriétaire. Des sourcils assez fournis, sombres, pour mieux mettre en valeur ses prunelles et lui donner un air un peu plus sévère. Bien que l’on a déjà évoqué ses sourires, revenons-en à ses lèvres, assez charnues, déformées en de différentes grimaces et sourires dont il se sert pour offrir d’ardents baisers à ses proies avant de planter ses canines dans leur chair. Puis il y a aussi ses cheveux, il sont bruns clair, voir châtain foncé, disons que ce débat n’a pas grande importance pour lui. Il les a court mais peut également les laisser pousser un peu plus long, il ne se résout à les couper que lorsqu’il estime avoir besoin de changement. Sa mâchoire est légèrement carrée, elle lui donne un air plus charismatique, plus froid ou plus sombre, voyez ça comme vous le préférez de toutes façons ces deux traits de caractère se rattachent bien à ce personnage.

    S’il y a bien une chose qu’il entretient et qu’il ne désire pas voir changer, ce sont ses muscles. De beaux abdominaux sculptant son corps, d’adorables pectoraux et des bras bien bâtis eux aussi, surmontés de larges épaules. Un torse dénué de pilosité, un dos sans l’ombre d’un grain de beauté ou d’une quelconque tâche de naissance. Une peau lisse, douce et parfaite. Enfin presque. Car ses bras sont chacun recouvert d’un tatouage en prenant toute la surface. Et d’ailleurs, Aedan se plaît à faire en sorte que l’on remarque l’encre sur sa peau. Il porte souvent des t-shirts dans lequel il est à l’aise et des jeans. Il s’autorise à porter des chemises qui lui donne surtout un petit air d’homme d’affaire corrompu. Vestes en cuir, vestes en jean, il porte rarement des fringues dont le but est de réchauffer un corps, faut dire que le vampire pourrait se promener totalement nue en plein hiver que cela ne le dérangerait pas plus que ça. Tout. Pourrait avoir été sculpté, dessiné, crée.. pour séduire et plus particulièrement pour charmer avant de tuer.
    Alors méfiez vous de ses sourires trop innocents pour être vrais.
    mon caractère
    En résumé:

    Aedan est un homme littéralement charmant. Nan, en réalité vous avez toutes les raisons de le détester, et si vous le détestez, alors il n’en aura cure et cela aura pour effet de l’amuser d’avantages. Disons qu’il prend plaisir à tourmenter les pauvres âmes qui ont le malheur de croiser sa route. S’il y a bien une chose dont il a horreur, c’est qu’on lui dise non, ou qu’on lui tienne tête. Pour votre survie, il vaut mieux ne pas le contrarier. Aedan est quelqu’un d’impatient qui aime obtenir ce qu’il désire. De toutes façons, ce qu’il veut, il l’obtient. Que cela se fasse en douceur ou qu’il doive se résoudre à user de la force.
    Le vampire est un grand joueur, il aime la provocation et déceler les points faibles de ses victimes pour mieux s’en servir, d’ailleurs ses jeux préférés tournent autour des personnes qu’il a en tête de briser. Peut être est-il cruel ou profondément méchant, mais vos pleurs et vos supplications ne feront qu’attiser sa soif de vous voir vous morfondre un peu plus encore.
    Il aime avoir quelques « jouets » sous la main afin de ne jamais s’ennuyer, par jouet l’on entend bien sur de petits esclaves qui lui sont totalement dévoués, ou bien qui le deviendront.
    Car l’on ne peut résister très longtemps au buveur de sang. Ce dernier est bien trop impulsif et violent pour que l’on veuille alimenter sa colère. En général, baisser les yeux lorsqu’il approche est le stricte minimum que vous puissiez faire.

    Aedan ne ressent aucune pitié, on pourrait se dire qu’au fin fond de son être réside un petit peu de gentillesse mais je vous prie d’en douter. Nombreux et plus particulièrement nombreuses sont celles qui ont tenté de le changer en pensant pouvoir y parvenir. Pourtant, s’ils ne sont plus là aujourd’hui pour le raconter c’est que cela s’est mal terminé pour eux.
    Il a horreur que l’on puisse lui demander de changer de comportement et ne se soumet à l’autorité de personne. S’il vous respecte, alors il tâchera peut être de vous écouter un peu plus que les autres, mais Aedan est un électron libre qui ne se soucie nullement des gens l’entoure. Si vous êtes en vie après l’avoir croisé, alors c’est qu’il vous porte un tout petit brin d’intérêt. Il n’est pas très famille, cependant il ne laissera pas l’un des siens se faire tuer par un ennemi.
    Si vous attendez de lui de la compassion, de l’affection ou un peu de chaleur humaine, vous pouvez toujours courir, il ne se laissera attendrir par la plus tragique de vos histoires et se fiche pas mal de vous laissez mourir dans une ruelle sombre et déserte d’une manière totalement méprisable.
    D’ailleurs le mépris est quelque chose dont il use régulièrement, il aime jeter le genre de regard froid qui vous fait vous sentir totalement idiot et inutile à la société dans laquelle vous vivez. Société qu’il juge tout aussi méprisable que vous.
    Et il saura vous convaincre que vous ne valez pas grand-chose, il sait se montrer persuasif et semble adorer l’art de la manipulation.

    Autre domaine qui plait à Aedan, ce sont les femmes. Dès lors qu’elles se retrouvent dans son lit, il saura faire en sorte de les combler, aucune d’entre elles ne pourra repartir insatisfaite, déjà parce que le vampire est un sacré bon amant *kof kof*, mais surtout parce que dans ces conditions précises, il aime autant prendre du plaisir qu’en donner.
    En revanche, il n’est pas toujours réceptif aux avances des femmes, surtout si celles-ci on en tête de simplement coucher avec un vampire, il ne trouve pas cela intéressant et se met plutôt en tête de punir leur insouciance d’une sévère morsure.

    La sévérité est également un de ses défauts, il se montre souvent autoritaire, ne laissant pas vraiment le choix aux gens qui pourraient penser deux petites secondes à refuser ses propositions et se montre relativement dissuasif quant à ceux qui pourraient avoir envie de se venger de lui.
    Aedan est piquant, il se montre moqueur d’un peu de tout et tout le monde et prend plaisir à vous descendre s’il le souhaite. Vous l’aurez compris, vous ne représentez pas grand-chose à ses yeux.
    D’ailleurs peu de monde ont une réelle importance à part les autres Sanguinaires qui constituent sa famille à lui. Les autres sont des ennemis ou des proies, la guerre à du bon selon lui, elle saura débarrasser le monde des lycans ainsi que de ces vampires à peine capable de planter leurs crocs dans la chair d’un humain. Aedan est un vampire qui aime avoir le contrôle, rien ne l'effraie, rien ne l'affecte. En revanche, attaquez vous aux siens et vous éveillerez à la fois une peur maîtrisée mais présente ainsi que sa fureur. Et les deux combinés vous condamne à une mort certaine.


    x Dîtes nous en plus sur ses compétences personnelles : Depuis presque un siècle que ce dernier élimine des cibles, on peut dire qu'il excelle dans son boulot. Le corps à corps, les armes blanches, les armes à feu, il connaît, il touche à tout. Les missions de mercenariat qu'il recevait auparavant le forçait à utiliser régulièrement des snipers, le permettant d'être à bonne distance de sa cible et de filer dans l'instant même.
    Cependant il préférera toujours la confrontation directe.
    En dehors de ses talents d'assassin, il s'avère être un véritable requin en affaire. La gestion, le marketing, le management, les finances, le commerce, il a étudié tout cela durant des années et ce n'est pas pour rien qu'il a décidé de reprendre l'entreprise familiale à la mort de son père. Un siècle plus tard, il possède plusieurs entreprises à son actif, toutes gérées d'une main de maître.


    x Exprimez nous son point de vue concernant la dernière guerre : La guerre n'a pas duré assez longtemps à ses yeux et elle n'a pas véritablement laissé le temps aux surnaturels d'inverser l'ordre des choses et de reprendre le pouvoir. Une seconde guerre ne ferait pas de mal. Son mépris pour les humains dépassent l'entendement, de toutes façons.
    mon histoire
    Ceux qui me connaissent regretteront probablement le fait que tout enfant finisse par grandir un jour et ce, pour la simple et bonne raison que lorsque j’étais gosse, j’étais carrément supportable. Je suis né dans le Tennessee, plus précisément à Memphis, connue pour être le berceau du blues, de la soul et du rock’n’roll. A cette époque là, je me foutais bien de savoir dans quel quartier je grandissais mais j’ai plutôt eu de la chance d’être élevé dans East Memphis, un quartier d’affaire avec ses zones résidentielles tranquilles. Mon père était propriétaire d’une distillerie de rye whisky et gagnait suffisamment sa vie pour interdire à ma mère de bosser, dès que j’ai fait mon apparition. Au fond, je crois pas que ça la dérangeait vraiment, elle aimait passer du temps avec moi et je m’en plaignais pas, à cet âge là. J’étais un gamin heureux, qui ne manquait de rien et aimé de mes deux parents. Vous voyez, parfois on peut recevoir de l’amour quand on est mioche et devenir un connard avec le temps. J’avais aucune lacune scolaire, faut dire que même si j’avais décidé de ne pas bosser, mon cerveau faisait le job quand même. J’étais particulièrement pré-disposé à faire des études. Je manquais pas non plus d’amis, je faisais du sport, j’étais en très bonne santé et il ne m’est jamais rien arrivé de glauque avec un potentiel oncle trop tactile.

    Plus je grandissais, plus je me rendais compte que le couple que formait mes parents n’était pas aussi idéal que je l’aurais cru. Ils en donnaient peut être certes l’impression, histoire de conserver les apparences lorsque l’on sortait tous les trois mais je voyais bien que ma mère n’était pas heureuse. J’avais fini par reconnaître chacun de ses faux sourires et je percevais chaque tentative de changement de sujet lorsque cela lui paraissait nécessaire. Elle était pourtant si belle, si rayonnante et pleine de vie lorsque l’on était à la maison tous les deux, elle m’offrait tellement d’amour, d’attention et de tendresse que j’avais du mal à comprendre ce qui pouvait lui faire arborer une mine parfois si triste, lorsqu’elle regardait dehors distraitement pendant de longues minutes, les mains plongées dans l’évier pour faire la vaisselle. Mais un jour je compris. J’étais rentré de l’école un peu plus tôt que prévu, je devais avoir 12 ou 13 ans et j’avais probablement ouvert la porte trop doucement pour que l’on entende mon retour. Et c’est là que je vis ce monstre gifler ma mère. Je n’entendais même plus vraiment leur échange, tout ce que je voyais c’était mon père, prêt à lever la main une nouvelle fois sur la femme que j’aimais le plus au monde. Comme tous les enfants désirant protéger l’un de ses parents, je m’étais interposé entre eux. Mais ma mère m’avait aussitôt tiré en arrière et caché derrière elle avant que la colère de mon géniteur ne s’abatte sur moi. Plus tard, elle m’avait expliqué qu’il était parfois normal que mon paternel s’emporte, qu’il avait des journées pénibles et un travail harassant. Mais cela n’avait jamais rien justifié à mes yeux.

    Cette ordure ne prenait plus la peine d’agir lorsque je n’étais pas là, il la cognait en ma présence, sachant pertinemment que je ne pouvais rien faire pour elle au vu de mon jeune âge et de mon manque certain de force. Mais heureusement pour moi, je grandissais à vu de nez.
    Mes 16 ans arrivèrent bien plus vite que je ne l’aurais pensé, je venais de m’orienter dans un BS (Bachelor of Sciences) avec double major, un en physique, l’autre en économie. Je profitais de la salle de sport de l’université régulièrement et je courais tous les jours avant d’aller en cours et le soir avant de me mettre à bosser. Ma mère n’avait jamais perdu son sourire avec moi, elle m’accueillait toujours avec un bonheur sincère sur le visage et pourtant, mon enfoiré de père était devenu plus violent avec le temps, les confrontations entre nous deux était plus fréquentes, plus vives mais lorsque l’on menaçait d’en venir aux mains, ma mère intervenait malgré mon désir de la protéger et c’était toujours elle qui finissait par prendre dès que j’avais le dos tourné.

    Au cours de l’année de mes 17 ans, je rencontrais une jeune femme et pas n’importe laquelle : Ruby Foster. Cette demoiselle avait du répondant et au-delà de ça, elle me permettait de me vider la tête lorsque l’on était tous les deux. Étonnamment, elle me rappelait un peu cette femme qui avait toujours veillé sur moi avec bienveillance. Ruby aussi rayonnait et c’est probablement ça qui m’a poussé à tomber amoureux d’elle. A cette période, j’avais beau être un petit emmerdeur, à ses côtés, j’étais beaucoup plus doux et attentif. Faut dire qu’en ces années 1934-1935, j’étais encore bien différent du vampire assoiffé de sang que je suis aujourd’hui. Mais tout me glissa entre les doigts sans que je ne comprenne pour quoi et ce ne fut que le début d’une longue liste d’emmerdes. Ruby avait disparu, ou plutôt, elle était partie. C’est ce que ses parents m’apprirent quand après plusieurs jours passés à ruminer sans avoir aucune nouvelle, je m’étais décidé à aller leur rendre visite. Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Je n’en avais pas la moindre idée. Mais je m’étais vite rendu compte qu’elle ne reviendrait pas. Et j’avais particulièrement du mal à digérer son départ, surtout la manière dont elle m’avait quitté, sans prévenir. J’étais à cran, irritable et plutôt difficile à vivre pendant plusieurs semaines. Je passais le moins de temps possible chez moi et lorsque je rentrais je n’échangeais que brièvement avec ma mère, qui aurait sans doute trouvé le moyen de noyer mon amertume sous un flot de douceur bien à elle, avec des mots qu’il m’aurait suffit d’entendre pour lui donner raison. Et pourtant, je ne lui en ai pas laissé l’occasion. Un soir alors que je rentrais un peu plus tard que d’habitude, la maison me sembla soudain bien froide, bien terne et ce n’est qu’en tombant sur le cadavre de ma mère dans la cuisine que je compris pourquoi. On avait assassiné le plus doré des rayons de soleil de cette Terre. Et je savais qui était le responsable. Les marques de coups sur le visage de ma génitrice ne me trompaient pas. Et pourtant, les flics qui défilèrent dans notre baraque demeuraient persuadés qu’il s’agissait d’une tentative de cambriolage qui avait mal tourné ou d’une banale agression de ménagère. J’ignorais comment il avait fait pour se mettre les forces de l’ordre dans la poche, peut être l’argent ? Quelques bonnes bouteilles de whisky ? Mais je refusais qu’on affirme haut et fort que ma mère avait été victime d’un simple accident, d’un acte non prémédité. Alors que ce connard était toujours en liberté, sans se sentir inquiété ni coupable après m’avoir enlevé celle qui m’avait offert la vie.

    C’est mon oncle qui prit le relais, venant s’installer dans la demeure familiale avec moi, puisque je n’avais pas encore atteint mes 21 ans. Si j’avais décidé de poursuivre mes études, en revanche, je n’avais certainement pas abandonné l’idée de voir mon géniteur payer un jour. Lui qui habitait seul non loin de sa distillerie, à l’abri du jugement et de la condamnation. Je savais où il vivait et il ne me fallait qu’un minuscule déclencheur pour que je ne décide de lui rendre visite. Et l’annonce de son futur mariage à venir fut ce qui me poussa à me rendre chez lui, un soir. Je crois qu’il fut surpris de me voir là, à sa porte, arborant l’air le plus méprisant qu’il ne m’avait jamais connu. Je le poussais à l’intérieur sans même lui adresser la parole et pour ce qui est de la suite, je dois avouer que c’est toujours un peu flou. Sûrement parce que la mémoire humaine est sélective. Je me souviens de l’avoir cogné jusqu’à ce que son visage soit maculé de sang et que ma fureur me fournissait suffisamment de force pour l’empêcher de me toucher en retour. Probablement qu’une fois au sol je l’avais gratifié de quelques coups de pied dans les côtes mais je ne me rappelle pas vraiment lui avoir défoncé le crâne avec l’une des statuettes décorant son bureau. J’avais appelé mon oncle dès que l’adrénaline avait abandonné mon corps pour me mettre face au crime que je venais de commettre. Et étonnamment, les flics conclurent à un cambriolage ayant mal tourné, là encore. Décidément, notre famille n’était pas bien chanceuse, hein ? L’odeur de corruption dans cette ville était si forte que cela finirait par en devenir irrespirable, c’était certain.

    Il y avait au moins une justice, il n’avait jamais modifié son testament et j’étais donc le seul héritier de sa fortune et de son empire. La distillerie Hale. Mais je refusais qu’elle continue de porter ce nom. J’imaginais un nom plus rayonnant. Comme elle. C’est comme ça que Golden Lady vu le jour. En hommage à ma mère. 1936 avait donc été une année particulièrement longue et douloureuse. J’étais à la tête d’une distillerie dont je n’avais jamais réellement pensé reprendre le flambeau, appuyé par mon oncle qui m’offrait toujours de précieux conseils. Et c’est à la fin de cette année que le pire sembla pourtant venir. Je tombais malade et il ne s’agissait pas là d’un simple petit rhume. Chaque nuit me semblait être la dernière, ma température ne semblait pas vouloir redescendre et je délirais constamment entre deux réveils. Aucun médecin ne semblait en mesure de mettre un nom sur ce que j’avais et aucun remède ne fonctionnait. Finalement c’est la mort qui me sauva, mais pas de la manière dont je l’aurais imaginé. C’est une femme, dont j’ai aujourd’hui oublié le visage, qui avait décidé de repousser l’échéance pour moi. Et de me confier un bien précieux : l’éternité. C’est ce qui me fit échapper au trépas, malgré un état physique particulièrement faible. Mon oncle fut le premier surpris de me revoir sur pied, mais sans doute le plus heureux également. Et pourtant, mieux aurait-il valu qu’il s’abstienne de me rendre visite car ma nouvelle condition ne me donna pas l’occasion de faire preuve du moindre contrôle. Il aura au moins eu le bénéfice d’être mon premier vrai repas. Et le goût métallique du sang ne m’a plus jamais quitté. Mais il était nécessaire que j’apprenne à gérer cette soif qui ne cessait jamais de me titiller. Je m’étais laissé quelques semaines. C’était le temps qu’il me fallait pour réprimer mon envie constante de sauter à la gorge des gens que je croisais. Je passais un peu plus de temps à la distillerie ou je me réfugiais dans des bars qui me permettait de ne me préoccuper que d’une chose : trouver de la compagnie pour une nuit. Je n’avais pas besoin qu’une fille me traîne dans les pattes, loin de moi l’envie de m’encombrer. Durant les deux ans qui suivirent, j’intégrais la Harvard Business School, ayant besoin de me perfectionner en management & gestion, commerce & économie. J’avais une affaire à faire tourner et je pouvais me le permettre financièrement. Après tout, j’économisais un paquet de thune. Pas de problème de santé, pas de bouffe à payer, c’était plutôt tranquille. J’étais bon élève, on me laissait bosser la journée sur mes cours et je rendais les devoirs et les tests la nuit, lorsque je pouvais déambuler librement.

    1940 arriva avec son lot d’emmerdes. Le service militaire était de retour et je venais gagner le droit d’intégrer la Navy. Deux ans durant je me formais à devenir un bon soldat, si bon sans doute que j’atteignais le grade de Lieutenant juste avant d’être envoyé en renfort à Pearl Harbor, après l’attaque Japonaise. Autant dire que c’était un peu la panique, là bas. Mais de mon côté, je faisais confiance tant à ma nature qu’à moi même. Et je prenais même plutôt goût au combat. Pour autant, lorsque je rentrais dans le Tennessee en 42, j’avais pas la moindre intention de faire carrière dans le domaine militaire. Je repris même mes études, m’orientant alors dans le droit. Mais j’eus la mauvaise surprise de constater, à peine de retour qu’une nouvelle merde m’était tombé dessus. Quelqu’un avait subtilisé la recette du Golden Lady et ça me foutait particulièrement en rogne. Un mois plus tard, j’étais parvenu à mettre la main sur le connard qui m’avait volé. Et je ne fus pas spécialement tendre avec lui. En même temps je n’avais aucune raison de l’être. Seulement, un problème demeurait. Il n’était qu’à moitié responsable, agissant pour une tierce personne, une femme dénommée Katarina. Elle ne fut pas bien dure à trouver, son nom était connu dans Downtown, un quartier de Memphis particulièrement animé où elle y tenait un speakeasy assez populaire. Une rivière noire en guise de chevelure, deux prunelles d’un gris vert assez surprenant et un corps à faire tourner plus d’une tête sur son passage. Elle me laissa approcher, mon minois trahissant mon agacement et fut plutôt surprise lorsque je me mis à lui gueuler dessus en la traitant de voleuse. J’eus ainsi le droit à mon premier tête à tête en sa compagnie, à l’abri des regards. Son charme exerçait une attraction particulièrement étouffante sur ma personne. C’est sans doute pour cette obscure raison que je n’ai pas pu la tuer ce soir là. Et que j’ai accepté de lui rendre service en échange de la recette qui m’appartenait pourtant depuis bien longtemps. Il m’aurait été si simple de la lui reprendre, lui faisant payer le prix fort pour me l’avoir dérobé. Mais un baiser suffit à me pousser à assassiner un homme dont la conduite aurait été menaçante. Elle désirait la paix et la sécurité.

    Mais après cela, elle m’engagea de nouveau, pour tuer une femme qui aurait tué son ex-amant. Puis un autre homme, qu’elle soupçonnait de la suivre chaque soir lorsqu’elle rentrait au chaud dans son appartement. Et ainsi de suite jusqu’à ce fameux soir où elle m’ordonna d’ôter la vie d’une femme qui lui ressemblait beaucoup. Elle ne m’avait pas donné son nom, seulement un motif. Cette dernière avait engagé deux de ses danseuses dans son bordel et Katarina avait vu un impact certain sur sa clientèle. Alors que ma dague venait de s’enfoncer dans l’abdomen de ma victime, elle me balança quelques phrases qui me firent serrer les dents. Selon elle, sa sœur avait toujours été prête à tout et lorsqu’elle avait enfin ce qu’elle voulait, elle disparaissait sans laisser de trace. Elle se servait des gens qui l’entouraient sans aucun remord, manipulant à sa convenance l’esprit des hommes grâce à sa nature. Je n’avais été qu’un pion lui servant à supprimer les hommes et femmes qui lui faisaient de l’ombre et je pouvais être sûre qu’elle était déjà loin. Du moins, c’est ce que prétendait la sœur de Katarina. Je l’abandonnais sans plus tarder, déterminé à rejoindre la brune, plus agacé que jamais. Et lorsque je pénétrais sans frapper dans sa chambre, je grondais aussitôt. Ses bagages étaient déjà prêts et elle s’apprêtait à quitter les lieux, comme sa sœur me l’avait confié. De haine, je la plaquais au mur en exigeant des explications tandis que son sourire s’élargissait. Sans doute persuadée que je la vénérais, comme tous les autres hommes, elle se dégagea pour mieux s’éloigner en me disant d’une voix presque suave « On sait tous les deux que tu vas me laisser partir, Aedan ». Il était hors de question qu’elle franchisse le pas de la porte, j’avais tiré ses mèches ébènes d’un coup sec afin de la retenir, et l’avait violemment envoyé heurté sa coiffeuse sur laquelle elle s’appuyait pour tenter de se redresser. Mais j’en avais assez qu’elle se foute de moi, cette pétasse manipulatrice m’avait ôté mes capacités cérébrales trop longtemps et je ne pouvais pas lui permettre de me prendre pour un con une fois de plus. Resserrant mes doigts autour de sa gorge malgré ses supplications, je l’étranglais avant de relâcher son corps sans vie. Je crois que depuis ce temps là, j’ai une sainte horreur des succubes. Tant qu’elles se tiennent loin de moi, je peux encore supporter leur existence mais mieux vaut qu’elles ne m’approchent pas de trop près.

    1943 fut l’année où je décidais de créer ma propre entreprise. Je continuais de gérer la distillerie mais je désirais cette fois fonder ma propre affaire. Et l’idée fut simple. Mes sens développés me permettaient de capter plusieurs conversations dans les bars que je fréquentais. Il me suffisait d’en faire un business intelligent. Écouter, observer, traquer, rien de plus au départ. J’enquêtais dans mon coin pour des clients dont la liste était gardé secrète et précieusement rangée. Mais rapidement, je m’ennuyais. Épier les gens, c’était bien deux minutes, mais à la longue ça devenait vraiment lassant. Je commençais alors à coller des avertissements, à tabasser des gens pour en venger d’autres et finalement, on me mettait des têtes à prix et je n’avais plus qu’à éliminer la cible en question. Un véritable jeu d’enfant qui en plus rapportait pas mal de fric. Je la jouais furtif et je me faisais jamais prendre. Toujours les mêmes méthodes et un prélèvement de sang gratuit à chaque meurtre. La rumeur se répandit bien vite qu’un vampire sévissait en ville et qu’il fallait rester prudent lors des sorties à l’extérieur. La ville était tout simplement devenu mon terrain de jeu. Chaque altercation avec d’autres surnaturels se soldait toujours par un bain de sang duquel je me sortais miraculeusement. Une chance insolente pour un emmerdeur avec une gueule de gamin comme moi.

    Pendant 22 ans, je fus plutôt tranquille, la routine me plaisait étonnamment. Personne m’emmerdait, la distillerie se portait bien et les demandes d’assassinats ou de tout autres choses aussi peu légales ne désemplissaient pas. J’avais investis un peu d’argent à droite à gauche, de bons placements qui me rapportaient et j’avais décidé d’approfondir mes études dans un nouveau domaine : Les finances. Avoir plusieurs cordes à mon arc me permettrait de devenir un véritable requin et de maîtriser totalement la gestion de mes entreprises. D’ailleurs, j’avais décidé d’établir une nouvelle distillerie en Écosse, un scotch whisky tourbé, cette fois. Je n’étais certes pas du pays mais j’aimais leur alcool, surtout celui-ci. Ce goût fumé était reconnaissable entre tous et je voulais en produire. Smoky Lord vu le jour. Il était une suite parfaite de Golden Lady.
    Puis l’armée me réquisitionna une fois de plus, pour le Vietnam cette fois. Durant un an, je fuyais la lumière du jour là bas. Bien évidemment mon quotidien ne se réduisait pas à ça. Je compte plus vraiment le nombre de mort que j’ai croisé. Mais c’était plus quelque chose qui m’atteignait, avec le temps je m’étais fait aux cadavres, aux yeux vitreux et aux visages déformés par la peur de la mort elle même. Je me nourrissais, je faisais ce que j’avais à faire et après ça, je revenais au pays. Et j’espérais bien que c’était la dernière fois que je me barrais au combat. J’étais moyennement fait pour ces opérations à plusieurs. J’aimais errer en solitaire, c’était plutôt agréable de faire le boulot tout seul dans les rues d’une ville que je connaissais et dans laquelle j’avais grandi.

    Mais une fois de retour à Memphis, j’eus envie de voyager, de voir un peu le monde. Je voulais visiter d’autres distilleries, découvrir de nouvelles entreprises et pourquoi pas reprendre des études à l’étranger. A vrai dire, j’en savais rien, je voulais bouger et c’est ce que je fis. Je commençais par l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Océanie puis l’Europe. Et en 73 je revins dans ma ville natale. Y’avait eu quelques changements et d’autres vampires s’étaient établis dans le coin. Mais rien de franchement inquiétant. Je repris mon business comme avant et achetais un bar plutôt sympa où je pouvais me poser le soir pour boire un verre. Et idéalement choisir une cliente à ramener dans mon pieu.

    C’est dans le courant de l’année que je rencontrais Micka, un lycan de 17 ans que je voyais traîner aux alentours de chez moi constamment. J’appris rapidement qu’il s’était tiré de chez lui et lorsque j’appris le motif de son départ, je ne pus m’empêcher de comparer son histoire à la mienne. Son père n’était visiblement pas tendre et sa mère était morte il y avait de ça quelques années. J’ignore pourquoi mais je lui avais proposé de crécher dans mon appartement, j’avais une chambre d’amis et il n’était pas du genre envahissant. Et puis, je pouvais garder un œil sur lui lors des nuits de pleine lune, histoire que personne ne lui mette la main dessus ou qu’il ne fasse pas de connerie que je me retrouve obligé de réparer à sa place. On s’entendait pas trop mal, je l’entraînais afin qu’il bosse avec moi parce que je songeais de plus en plus à employer du monde. Même si j’avais dans l’idée d’embaucher en priorité d’autres vampires, la force du loup n’était pas négligeable pour autant. Durant plusieurs mois on cohabita tout en travaillant tous les deux. J’aimais bien ce gosse, il savait où était sa place mais il avait tout de même son libre arbitre et bien qu’obéissant, il n’hésitait pas à montrer son désaccord lorsque bon lui semblait. Finalement, la routine s’était installée, mais les choses n’étaient pas monotones pour autant. Je l’emmenais en mission avec moi pour le former et je laissais la responsabilité aux deux vampires que j’avais engagé de nous trouver du taf. Si je pensais alors pouvoir faire confiance à deux de mes semblables, j’appris bientôt que je m’étais trompé. Et certainement pas d’une manière dont je pourrais l’oublier malgré les années.

    Si j’ignorais que Micka faisait parti d’une meute dont son père était le bras droit, je ne savais pas non plus que cette dernière le recherchait. Leur credo était pourtant simple « On ne quitte pas la meute, on meurt pour elle ». Et Micka ne fit pas exception. Un soir que je rentrais à mon appartement, je découvrais la porte grande ouverte. Elle avait été enfoncé sans grand mal et j’avais découvert ma cuisine et mon séjour entièrement retourné. Inutile d’être un parfait génie pour deviner qu’il y avait eu lutte. Et puis, connaissant le lycan qui créchait là, il ne se serait pas laissé faire. Malheureusement pour lui, en plus d’être plus nombreux, ils devaient être bien plus puissants ou du moins mieux entraînés. Ils lui avaient arraché la langue, les crocs et les griffes. Tout ce qui faisait de lui un loup capable de hurler, de mordre ou de griffer, en somme. Un bain de sang qui me fit prendre conscience que ces lycans n’étaient pas juste des hommes dotés d’une capacité à se métamorphoser en gros animal mais des monstres sous forme humaines capables de muter en monstres plus ignobles encore. Et je ne tardais pas à découvrir comment ils avaient su que le louveteau se trouvait là. Mes deux employés avaient mis les voiles, après cet incident. Sûrement avaient-ils été payé et ils avaient sans doute cru, avec stupidité et naïveté, qu’ils parviendraient à m’échapper les poches pleines. J’avais commencé par tuer leur famille, leur femme, leurs enfants, puis leurs amis, ne m’arrêtant que lorsqu’ils ne restaient plus qu’eux et leur supplication lamentables, car ils avaient bien rapidement décider de réapparaître, pensant sans doute que je saurais faire preuve de clémence. En effet, dans ma grande bonté, je les épargnais. Il ne leur restait plus rien sauf les images des morts qu’ils ne pouvaient plus que pleurer désormais. Ils souffriraient davantage en restant en vie.

    Mais ce ne fut que le début de ma vengeance. Ils n’avaient été que les intermédiaires de cette meute de clébards. Et il me fallait les retrouver tous jusqu’au dernier pour que je tire plus ou moins un trait sur cette histoire. En 75, j’avais décimé les trois quarts de la meute. Mais je refusais de laisser quelques toutous s’en tirer. Ils crèveraient comme les autres, pour leur meute de merde. J’attendais seulement les infos d’un humain qui m’avait assuré savoir où se planquaient les derniers. Inutile de le payer, lui laisser la vie sauve au lieu de le bouffer la veille, lorsqu’il s’était vanté de détenir les renseignements que je voulais, suffirait. Mais un connard de vampire incapable de contrôler sa soif bouffa mon indic. Et ça me m’avait légèrement mis les nerfs. D’autant que ce petit enfoiré se la jouait drôlement. Et que j’avais pas envie de faire mumuse avec un trou d’balle pareil. Il venait de déclencher les hostilités et durant un an entier on se chercha en ville. Dès lors qu’il pensait bouffer, je lui piquais sa cible. Et il faisait la même chose. Jusqu’à ce que notre cible, une nouvelle fois identique se trouve être un clebs. Le dernier membre de la meute de Micka et pas des moindres, l’Alpha. J’ignorais pourquoi il désirait le buter, mais j’acceptais plus ou moins de coopérer pour cette fois. Je voulais le voir mort, semblerait que ce soit son but également, ça m’allait, je cherchais pas plus loin. Et c’est comme ça qu’on est devenu amis, tous les deux. Enfin, après avoir réglé son compte au rongeur d’os on est d’abord allé boire un verre. Et c’est ensuite qu’on est devenu pote. A force de passer des soirées ensemble au bar, celui que je m’étais offert il y avait de ça un bout de temps.

    Si tout allait alors très bien tant professionnellement que dans ma vie en général, je commençais sérieusement à m’ennuyer. Les seules choses qui me plaisaient et me divertissaient, c’était les parties de chasse et les assassinats. Et puis j’avais envie de vadrouiller un peu, sans me poser trop longtemps. J’aimais revenir dans le Tennessee de manière régulière. C’était là que je vivais et là que je désirais rentrer. J’avais décidé de me rendre dans chaque état des Etats-Unis, et je laissais sur mon passage de nouveaux vampires que j’avais crée. Il fallait que le potentiel naturel d’un individu me donne l’envie de transformer un humain en un de mes semblables. Et j’avais trouvé des mortels suffisamment intéressant pour qu’il mérite d’obtenir l’éternité que j’avais à offrir. Cela m’amusant qu’un temps, cependant. L’argent non plus ne me divertissait pas. J’avais acheté des voitures, des motos, d’autres baraques mais j’avais rapidement tout revendu. J’avais besoin de quelque chose de plus, un but peut être, j’en savais trop rien. Jusqu’à ce que mes pas me guident de l’autre côté de l’Atlantique, en Angleterre et plus précisément à Londres en 2000.

    C’est là bas que je rencontrais Damian, un homme au charisme certain, aux cheveux rouges et aux prunelles dorées. Plus jeune que moi, mais qui éveilla tout de même mon intérêt avec son désir de créer un Clan composé de noctambules, tout comme nous. Je rencontrais également Danae, celle qui semblait être son bras droit. Une femme que je m’amusais particulièrement à emmerder, comme  tout le monde, en fait. Mais c’était plutôt drôle avec elle. Elle m’envoyait chier, avait le sens de la répartie et au final, on se détestait pas tant que ça. D’ailleurs, partir en mission avec elle, c’était quelque chose de mémorable. C’est grâce à celui qui devint alors mon seul et unique chef que j’ai crée Bloody Haze. Je le voyais constamment fumer ses Black Devil et ça avait fait germer une idée dans mon cerveau. C’est en Caroline du Nord, plus exactement à Jacksonville que je démarrais une nouvelle affaire, à distance. Bien entendu je me rendais régulièrement sur le site mais je ne m’absentais rarement plus d’une semaine. Le projet était simple. Une cigarette rouge sombre, un liseré doré et le nom de la marque sur le filtre. Du moins, pour les clopes classiques. Les autres seraient ornées d’une petite goutte dorée supplémentaire. Un secret bien gardé mais qui offrait une saveur métallique propre à l’hémoglobine, une fois le tube glissé entre les lèvres.

    Si revenir en Amérique à plusieurs reprises me rappelait ma vie d’autre fois, cela me donna surtout envie de reprendre des études. D’apparence, j’avais l’air d’un étudiant de toutes façons. Cette fois, c’était les sciences humaines, sociales et politiques qui m’intéressaient et plus exactement les modules tel que la politique et les relations internationales ou la sociologie. Je pouvais me permettre de bosser là dessus tout en jonglant avec la gestion de mes entreprises, comme je l’avais toujours fait. D’autant que je n’avais pas à me reposer beaucoup pour être suffisamment en forme afin de tenir le rythme.

    Notre fameux Clan se fit rapidement connaître, les recrues affluaient, les missions s’enchaînaient et même si je préférais bosser seul d’ordinaire, j’acceptais pour une fois d’avoir des partenaires. Parce que je savais qu’on comptait tous les uns sur les autres pour la plupart. Et puis je pouvais me permettre de former ceux qui se démerdaient mal et risquaient de nous faire tuer. Alors ça me convenait comme ça. Le Clan et ses membres donnaient un peu de sens à mes journées. Je bossais, partais en mission, m’entraînais, ça m’occupait. Et je savais pourquoi je faisais tout ça. J’en vins même à créer la PPV, dans les années 2030, elle avait pour but d’assurer la préservation et la protection de notre espèce, et planchait en toute discrétion sur bon nombre de projets intéressant pour la prospérité des nôtres.

    2032 pointa le bout de son nez et passa à la vitesse de la lumière. La disparition de Damian, l’arrivée d’Elizabeth au sein des nôtres, reprenant la place de meneuse que semblait lui offrir Danae. Je devins son bras droit rapidement, sans doute parce que les autres me faisaient confiance et qu’elle espérait ainsi que les choses se passent au mieux. Il y eut aussi notre passage entre les mains des lycans dont je ne me souviens pas réellement en détail, qui s’acheva par la mort de Danae. On apprit peu de temps après la mort de Damian et l’occasion se présenta pour moi de quitter Londres. Le Conseil, établit en Nouvelles Orléans m’avait demandé d’implanter la PPV là bas et j’avais accepté. Si Elizabeth me suivait. Entre temps elle était devenue plus que la cheffe de notre Clan et je lui avais proposé de m’accompagner. Une nouvelle ville, un nouveau départ, une nouvelle famille à agrandir et sur laquelle régner ensemble. Certains membres nous avaient suivi, comme Donovan, Erika ou Mia. Et en avril 2033, on avait finalement posé nos bagages dans un manoir tout neuf.

    Le Devil’s Lair, que j’avais implanté à Londres, m’avait suivi lui aussi, ainsi que Joey son fidèle barman. Je lui avais proposé le poste, qui lui convenait à merveille et il semblait ne pas vouloir s’en détacher, lui non plus. La PPV, s’était implantée en ville également, dans le Central’ et je continuais de garder un œil sur mes autres entreprises. Pour l’heure je suis l’un des deux chefs des Assoiffés, nouvelle famille que nous avons crée ensemble, Elizabeth et moi. Et j’ai profité de tous ces changements pour la demander en mariage. Chose parfaitement inhabituelle et curieuse pour moi et ceux qui me connaissent. Mais je voulais qu’elle porte mon nom. A défaut de porter un jour mon enfant, chose que je lui refuserais toujours. Ma vie continue donc, entre missions, bains de sang et la gestion de mes entreprises. En ce qui concerne les abrutis qui vivent aux manoirs, je les supporte, les entraîne, les forme, et les traîne avec moi en mission mais je ne gère nullement ce qui se passe au manoir, évitant ainsi de les tuer un par un. Et pour l’instant, les choses se déroulent plutôt pas trop mal.
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