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  • Redfang
    Effy Brown
    Effy Brown
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    Date d'inscription : 17/05/2021
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    Redfang
    "I can't go back to yesterday - because I was a different person then."
    Effy Brown

    Mon physique
    En résumé:


    L’on dit souvent que prendre du recul, faire un peu de ménage ou effectuer quelques changements dans sa vie a tendance à favoriser la guérison ou la cicatrisation d’une blessure récente. Un changement capillaire peut parfois résulter d’une rupture particulièrement douloureuse. Eh bien, c’est en quelque sorte ce qui m’a poussé à changer quelque peu physiquement après ma transformation. Plus qu’une rupture, la mort m’avait donné le goût du changement et j’avais besoin de marquer le coup d’une manière assez significative. Si je ne pouvais plus être humaine, ni être la jeune femme que j’avais été jusqu’alors, autant changer radicalement afin de devenir quelqu’un d’autre, non ? C’est pour cela que j’ai délaissé le noir naturel de mes cheveux pour un blanc immaculé, aux reflets légèrement argenté. Une couleur totalement opposée mais bien plus lumineuse, en contraste totale avec la personne que je suis devenue. Cependant ma nouvelle crinière s’accorde à merveille avec le teint pâle de ma peau, car les mèches ébènes qui encadraient jusque là mon visage me donnaient un air clairement fantomatique.

    Tous ces tons clairs font naturellement ressortir la couleur de mes prunelles, deux iris d’un bleu glacé qui virent au rouge dès lors que l’envie de sang se fait sentir. Des sourcils peu épais mais des cils bien plus fournis, c’est mon regard qui trahit souvent les émotions qui m’assaillent, où que je le pose. Si mes yeux me trahissent, mon nez droit et légèrement retroussé en revanche me donne un air plus enfantin et particulièrement malicieux. Et si l’on poursuit la course d’observation jusqu’à mes lèvres, l’on remarque aussitôt leur teinte rosée qui donne un peu de couleur à mon minois. L’hémoglobine a souvent tendance à en tâcher la surface, laissant une fine couche vermeille sur ces dernières.

    S’il y a bien une chose qui n’a pas vraiment changé depuis que j’appartiens aux noctambules, c’est mon corps. S’il est évident qu’il est toujours composé de deux bras et de deux jambes, il a conservé sa taille raisonnable d’un mètre 71 et en ce qui concerne mon poids, étant donné mon nouveau régime, je stagne toujours aux alentours des 58kg. J’ai de longues jambes dénuées de cicatrices, cependant si ma peau lisse est dénuée de défauts, elle se voit parée de quelques tatouages et piercings dont la liste est trop longue pour tous les énumérer. Pour autant, mon préféré et le premier qui est venu orné ma peau est un serpent enroulée autour d’une rose épineuse qui longe la totalité de ma colonne vertébrale. Humaine lors de sa création, j’ai eu bien moins mal que pour les suivants, post mortem.

    Mais toute cette encre n’est visible que lorsque mon corps est dénudé, cependant bien que je ne sois pas des plus pudiques, l’exhibitionnisme est toujours prohibé, je me vois donc obligé de m’envelopper de vêtements au quotidien. Et ces derniers sont toujours assez sombres, je ne suis pas trop extravagante au niveau vestimentaire. Disons que j’aime parfois revêtir des pièces qui mettront mes courbes et atouts en valeur, d’autres fois, je me contente d’un sweat qui me permet de me camoufler aisément et d’autres fois encore je mise sur quelque chose de plus provocant, qui m’assure d’attirer les regards de potentielles victimes trop naïves pour voir au-delà de simples bouts de tissus. Si autrefois je ne me plaisais pas à porter des paires de talon, aujourd’hui je prends d’avantage l’habitude de me hisser sur ce genre de chaussures, bien que ce ne soit pas vraiment pratique pour courir lorsque j’en ai besoin. J’évite également de les porter lorsque je suis en moto, ce n’est clairement pas l’idéal pour conduire un tel engin et cela fait un peu tâche avec la veste et le pantalon en cuir.
    mon caractère
    En résumé:


    A vrai dire, je crois que j’ai beaucoup changé. Si l’on m’avait demandé qui j’étais il y a de cela trois ans, j’aurais sûrement dépeins un portrait bien moins teinté de noir. Mais la mort m’a transformé et pas seulement mon enveloppe corporelle, elle a rongé tout ce que j’étais et mon moi antérieur n’a plus été depuis. Il subsiste encore une part tirant plus vers le gris que vers le noir corbeau, mais la totalité de mon être, de mon âme, de mon cœur a été obscurcit par cette renaissance qui a éteint le feu ardent qui brillait autrefois dans mes yeux. A la place de quoi une immense mer de glace a pris place, mes iris en reflètent d’ailleurs la couleur, mais c’est bel et bien mon palpitant qui se rapproche le plus d’un roc congelé que rien ne pourrait plus faire fondre.

    Ma froideur constante était le premier changement que j’ai remarqué, à la suite de ma transformation. Enfermée dans mon appartement, refusant de me confronter aux autres et au monde extérieur, je crois que la solitude était une nécessité, un besoin, quelque chose qui me confortait dans l’idée que j’accepterais plus aisément ma propre évolution. En réalité, je crois que je me préparais simplement à devenir ce que je suis aujourd’hui. Être seule et m’habituer à ne plus être entourée, me permettait de ne plus donner d’importance à l’absence ou l’éventuelle présence des gens. Je suis devenue particulièrement indifférente à ce genre de détail. Peu importe que les gens m’aiment ou non, peu importe qu’ils se tiennent à mes côtés ou me fuient, être délaissée ou accompagnée ne me préoccupe nullement.

    Cependant cultiver tant d’indifférence et de froideur m’a également rendu plus cruelle, laissant les rênes à la part de moi plus proche du monstre assoiffé de sang que de la défunte humaine, j’ai ainsi perdu la quasi totalité de mon empathie. Tuer n’a plus de secret pour moi, nombreux sont les cadavres que je laisse dans l’ombre de mon passage. Je crois même avoir une certaine forme de mépris pour la vie en général ou bien pour les êtres mortels. J’ai été formé pour faire mal, pour torturer au besoin et enfin achever mes ennemis, nos ennemis. Car je ne me bats pas uniquement pour moi. C’est ma famille, celle qu’on m’a offerte, que je protège, défends et c’est à ses membres que j’offrirais ma vie au besoin.

    Je ne sais pas si je la perdrais en me battant pour elle, ou si l’on me l’ôtera en me traquant pour mes méfaits. Après tout, j’aime jouer avec le feu. Si j’étais déjà une jeune femme joueuse et provocatrice de mon vivant, les choses ne se sont pas améliorées après ma mort, au contraire. J’aime d’autant plus l’exposition au danger et l’adrénaline que cela me procure, je me plais à faire mumuse avec ceux qui seraient en parfaite mesure de me tuer. Nullement effrayée par la mort, je crois que je danse avec elle chaque nuit, mes ailes risquant de se consumer au contact des flammes que je génère de part mes luttes incessantes et mon goût prononcé pour l’insouciance et le besoin constant de me sentir plus.. vivante d’une certaine manière.

    J’ai découvert de nouvelles facettes qui me permettent d’affronter l’ennui et l’éternité auxquels je suis confrontée. Parmi elles, la manipulation, la ruse, la séduction. Il va s’en dire que j’ai gagné en confiance et en assurance en devenant plus forte que je ne l’étais. On m’a appris qu’il fallait avoir plus d’un corde à son arc, plus d’une carte entre ses mains et plus d’un plan en réserve pour se sortir de toutes les situations que l’on rencontre. Je peux piéger sans remord, utiliser les individus qui me sont proches si j’en ai besoin, après tout, je ne me montre dévouée et loyale qu’à ceux qui me sont un minimum cher. Il n’y a qu’eux pour éveiller mon intérêt, accaparer mon attention plus d’une petite minute.

    Je n’ai pas pour habitude de me montrer agréable, je suis plutôt du genre moqueuse, j’aime titiller les nerfs des gens, en particulier de ceux qui ont une patience limitée ou un sang particulièrement chaud. Je prends plaisir à voir leur mâchoire se contracter à mesure que j’use de sarcasme ou d’ironie pour me foutre ouvertement d’eux. Cela doit sans doute me détendre. J’ai tendance à être assez impulsive et caractérielle. Foncer tête baissée et me montrer plus têtue qu’il n’est raisonnable de l’être, c’est dans ma nature profonde. Je suis assez imprévisible sur certains points mais me pousser à bout me fait parfois perdre le contrôle, autant du calme apparent dont j’essaye de faire preuve que de ma capacité à résister à mes pulsions vampiriques.
    Et bien que je ne sois pas effrayée à l’idée de perdre mes moyens, il semble que ce ne serait bon pour personne. Du moins pas pour ceux désirant rester en vie quelques temps encore.


    x Dîtes nous en plus sur ses compétences personnelles : Depuis son changement de nature, la jeune femme a suivi un entraînement intense avec l'actuel chef de son Clan afin d'être en mesure de se défendre et de se battre. Si elle sait convenablement se battre, elle s'est surtout découvert un certain talent pour l'utilisation des armes blanches.
    Il est inutile de préciser qu'elle sait manier son dermographe comme personne, le contraire serait d'ailleurs quelque peu effrayant, au vu de son emploi.


    x Exprimez nous son point de vue concernant la dernière guerre : Si elle devait être parfaitement honnête, elle dirait qu'elle s'en fout royalement. Ceci dit, si le chef de son Clan lui ordonne de se battre, elle le fera sans broncher.
    mon histoire
    J’ai été élevée uniquement par ma mère. Pour certains, le manque de figure paternel explique des tas de choses, après tout il est bien connu que l’on a besoin de nos deux parents pour grandir et croître dans le bonheur d’un cocon familial complet. A mes yeux, ce sont des conneries. Être mono parent n’empêche certainement pas un enfant d’être heureux. Bien sur cela engendre des questions face auxquelles il faut être en mesure de répondre mais ce n’est compliqué que dans le cas où le seul représentant d’autorité se voit incapable de gérer à la fois sa progéniture et sa propre personne. Pour ma mère, je crois que les choses étaient trop dures. Du moins c’est ce que j’en ai conclus en grandissant, en la voyant se détruire avec toutes les substances qu’elle consommait. Je crois qu’elle essayait de faire en sorte de ne jamais se confronter avec la réalité. Et elle arrivait particulièrement bien à s’y soustraire. A tel point que je la voyais rarement sobre, rarement consciente et que j’en avais tellement l’habitude qu’au fil du temps, je ne cherchais même plus à percevoir cette étincelle de lucidité dans son regard.

    Je passais la plupart de mon temps seule ou à l’extérieur de la maison. Je pouvais pas simplement regarder les bouteilles s’entasser au même titre que le bordel qu’elle mettait après avoir tapé une trace de je ne sais quoi sur la table du salon. Alors je claquais régulièrement la porte de notre appart pour me réfugier ailleurs, là où je pouvais me sentir mieux. C’est à dire à peu près partout sauf chez moi. Et il me suffisait de m’installer quelque part avec un carnet de dessin pour que le temps se suspende ni plus ni moins. Abattre ma mine de crayon sur d’innombrables feuilles vierges était ce que je savais faire de mieux. D’ailleurs c’était ce qui m’intéressait le plus, dessiner, créer, inventer, c’était maîtriser une sorte de pouvoir à partir de pas grand-chose. Et puis ça m’évitait de penser au reste et à ce qui m’attendait en rentrant. Ou plutôt qui je croiserais en débarquant dans le salon. Disons que ma mère avait tendance à ramener toujours quelqu’un, je crois que c’est d’ailleurs comme ça qu’elle se débrouillait pour payer ses doses et éviter qu’on soit expulser. Tout l’argent passait là dedans.

    Je me souviens surtout que c’était jamais des gars très agréables, toujours impolis qui se croyaient chez eux et que ma génitrice disait rien. Elle se contentait de ramener des bières, de se laisser poser des mains au cul sous mes yeux et me demandait d’être gentille. Ceux qui étaient les plus gentils et tentaient de l’aider ne rester jamais bien longtemps avec nous. A croire qu’elle cherchait définitivement à détruire le peu qu’on avait. Grandir dans un environnement pareil, c’était clairement pas ce qu’il y avait de mieux pour moi. Surtout quand mon commençait à changer lui aussi, à se développer et que ma mère trop comateuse ne pouvait empêcher mes beaux pères de poser leur yeux sur moi. Tant qu’ils ne faisaient que regarder, je ne pouvais pas dire ni faire grand-chose et de toutes façons même le jour où ils commencèrent à poser leur sales pattes sur ma taille entre deux allers retours à la cuisine ou à la salle de bain, j’étais pas en mesure d’agir non plus.

    Combien de fois j’avais demandé expressément à ma mère de les virer, de changer, de tout arrêter pour qu’on recommence sur de nouvelles bases, bien meilleures et bien plus saines ? Un nombre trop important de fois pour que je m’en souvienne. Et ses réponses étaient toujours les mêmes. Elle acceptait mais rien n’évoluait. Pire encore, si elle devait choisir entre tout ça, entre eux et moi, son choix était déjà fait. Elle le savait et moi aussi. J’avais fini par croire que la seule chose à faire était attendre et c’est ce que je fis. J’attendis de grandir, grandir encore et lorsque j’eus 18 ans je fis mes affaires et je gagnais les États Unis. J’avais toujours vécu en Irlande mais l’Amérique du Nord m’avait toujours un peu fait de l’œil. Et j’y avais entrepris des études de stylisme. Cela mêlait le dessin à de la créature pure et dure de fringue et ça, j’adorais vraiment. En parallèle, j’avais pris un job de serveuse dans un bar, ça me permettait de vivre dans la capitale et d’envoyer de l’argent à ma mère. Je savais qu’il ne servirait certainement pas à ce qu’elle s’en sorte comme je l’attendais mais je refusais de disparaître totalement de la circulation. Je voulais qu’elle se souvienne qu’elle avait une fille et encore une petite chance de changer les choses si elle le voulait, si elle se réveillait enfin après toutes ces années.

    Mais le cours des choses m’échappa, bien plus vite que je ne le pensais. Un soir, dans mon appartement alors que j’avais pour habitude de laisser la fenêtre ouverte, un homme s’était introduit dans mon salon. Cheveux rouges, yeux ambrés ou dorés, il semblait fuir des flics à sa poursuite. Mon appartement lui avait alors paru être l’endroit où il pourrait aisément s’échapper. Sauf que je me trouvais étendue sur mon canapé et qu’une fois que mes yeux avaient croisés les siens, je n’eus pas vraiment le temps de prévenir qui que se soit ni de me mettre à courir pour ma propre sécurité. A quoi bon de toutes façons ? Il faudrait être idiot pour croire que j’avais une chance ce soir là. Il me laissa pour morte dans ma chambre, étalée dans mon lit, dans les draps tâchés de mon propre sang. A mon réveil, je n’étais plus humaine. Je ne savais pas bien ce que j’étais d’ailleurs. J’avais tué mon premier mortel cette nuit là. Et je crois que ce fut ce qui déclencha toute la suite.

    C’est face à corps sans vie que je rencontrais Aedan. Il connaissait mon créateur et c’est ce qui joua en ma faveur.. ou ma défaveur, je n’en sais rien. Il m’offrit une famille et me forma, me faisant devenir plus forte à mesure que le temps passait. J’avais abandonné mes études afin de travailler la nuit, dans un salon de tatouage qu'il avait eu la bonté de m’acheter afin que je puisse bosser comme j’en avais envie. Je dois dire que cela m’arrange, tourner en rond au manoir ou dans mon loft risquerait de me rendre dingue. A l’heure actuelle, je n’envoie plus d’argent à ma mère. Je crois qu’elle me croit morte, comme la plupart des gens que j’ai pu connaître, en fait. Et puis ils n’ont pas vraiment tort. Je suis morte. Et désormais, je peux être absolument qui je veux, une sorte de seconde chance, que je compte bien utiliser pour croquer de l’humain jusqu’à plus soif.
    qui suis-je ?
    x Pseudo : Fyfy / Nox
    x Âge : c:
    x Avez vous lu le règlement : Il paraît que je l'ai même écrit.
    x Crédits avatar : Nier Automata - A2
    x Comment as-tu connu MS : Tadaaaaam j'suis la fonda
    x Ta fréquence de connexion approximative : 7/7j
    x Petit mot pour la fin? Et c'est reparti !


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